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Béatrice Bissara explore "les portes de la perception et au delà" ou une « Ecologie de la conscience" à travers différentes propositions artistiques d'exploration sensitive, peintures "sculptées" à l"effet méditatif, installations synesthésiques et livres-murmures et mystères.

Son concept "d'Ecologie de la Conscience" s’inscrit dans un questionnement plus large que soulève l’Anthropocène et qui interroge la vision que l’homme porte sur le monde, la place qu’il occupe, et les liens qui l’unissent au cosmos.

 

By creating links between Body Space-Time and Consciousness, she questions the evolution of human's relationship to the world and the progressive questioning of a dualistic vision of a dominant Western world where man is separated from nature in favor of a more cosmological vision where man is no longer the center of the world. This vision is traditionally present in certain tribes and relayed today by the scientific world thanks to discoveries in many fields, such as astrophysics, neuroscience, biology ...

 

In an approach intrinsically combined with the sensory and psychic experience, she contributes to a reflection which, for several decades, has aroused the interest of different communities, bringing together not only scientists and philosophers, but also artists. Can we go beyond the ordinary stage of consciousness and if so, what do we find then?

 

Art of Béatrice Bissara proposes a direct understanding of this questioning and offers experimental aesthetic leads and many other possible overtures.

 

Deeply questioning our relationship to reality, the work of Béatrice Bissara is supported by scientists (Jean-François Houssais, Michel Bitbol, ​​both researchers at the CNRS). This combination, this encounter, is a way of saying that there is a naturally established connection between the worlds of epistemology and the world of art. This mutual interest expresses how art, through its concrete artistic dimension of the experience, different from scientific experimentations, materializes, presents, and visualizes ideas that scientists try to show through words and concepts which sometimes seem to be obscure to neophytes: art is like “Königsweg”, using the Freudian expression, is a “royal road” towards consciousness of yourself.

 

Whether it is a sculpture, painting, installation or luminous, kinetic, and sound device, she says: "In my work, I experience these temporal, poetic and immersive processes so that the art becomes an" experiential "moment, suitable for redefining or even breaking down the boundaries between body, space, time and consciousness ”.

 

Thus, she sets up synesthetic devices in her "Interior Oscillations" where movement, sound, color, and form dialogue together and constructs an experience, a story; these mini-installations of one or two meters can turn into very large installations where the video contributes to the immersive aspect.

 

Other types of works such as the Connected Dreamboxes which present pulsating luminous devices, echoing the “Dream Machines” of the poet Brion Gysin, who in 1962 invented the machine that rotates light, evokes the heartbeat, breathing, and rush of blood. They are, as their name suggests, dream boxes that we are meant to connect to...

 

The formal aspect is very important in the work of the artist. Béatrice Bissara works on the principle of connected forms which take their source particularly in geometry and which she names "the common heritage of humanity". She revisits and creates other forms by drawing inspiration from this raw material as from an endless resource.

* Extracts, article by Marie Deparis November 2018

Béatrice Bissara explore "les portes de la perception et au delà" ou une « Ecologie de la conscience" à travers différentes propositions artistiques d'exploration sensitive, peintures "sculptées" à l"effet méditatif, installations synesthésiques et livres-murmures et mystères.

Son concept "d'Ecologie de la Conscience" s’inscrit dans un questionnement plus large que soulève l’Anthropocène et qui interroge la vision que l’homme porte sur le monde, la place qu’il occupe, et les liens qui l’unissent au cosmos.

En créant des liens entre Corps-Espace-Temps et Conscience, elle interroge l'évolution du rapport de l'homme au monde et la remise en cause progressive d'une vision dualiste d'un monde occidental dominant où l'homme est séparé de la nature au profit d'une vision plus cosmologique où l'homme n'est plus le centre du monde. Cette vision est traditionnellement présente dans certaines tribus et relayée aujourd'hui par le monde scientifique grâce aux découvertes dans de nombreux domaines, tels que l'astrophysique, les neurosciences, la biologie ?

 

"Dans une approche intrinsèquement liée à l’expérience sensorielle et psychique, elle renouvelle et apporte de la sorte sa contribution à une réflexion qui, depuis plusieurs décennies, attise l’intérêt de toute une communauté rassemblant scientifiques, philosophes mais aussi artistes. Peut-on dépasser le stade ordinaire de la conscience et le cas échéant, que trouve t-on alors?

 

Les œuvres de Béatrice Bissara offrent une appréhension directe de ce questionnement et pro- posent des pistes esthétiques expérimentales, comme autant d’ouvertures possibles. Question- nant en profondeur notre rapport à la réalité, le travail de Béatrice Bissara est soutenu par des scientifiques (Jean-François Houssais, Michel Bitbol, tous deux chercheurs au CNRS),et ce

croisement, cette rencontre, s’inscrivent d’emblée comme une manière de dire la connexion qui s’établit naturellement entre les mondes de l’épistémologie et de l’art. Cet intérêt mutuel exprime comment l’art, par la dimension concrète de l’expérience de l’œuvre – différente de l’expérimentation scientifique, matérialise, présentifie, rend visible ce que cherchent à montrer les scientifiques avec des mots et des concepts parfois obscurs aux néophytes : l’art comme «Königsweg », pour reprendre l’expression freudienne, « voie royale » vers la connaissance de soi..." (1)

Qu'il s'agisse de sculpture, de peinture, d'installation avec dispositif lumineux, ou/et cinétique et sonore, elle précise : "Dans mon travail, j'expérimente ces processus temporels, poétiques et immersifs pour que l'art devienne un "moment" expérientiel, propre à redéfinir, voire faire tomber les limites entre corps, espace, temps et conscience".

 

Elle met ainsi en place des dispositifs synesthésiques dans ses "Oscillations intérieures" où le mouvement, le son, la couleur et la forme dialoguent ensemble et construisent une expérience, une histoire ; ces mini-installations d'un ou deux mètres peuvent se transformer en de très grandes installations où la vidéo contribue à l'aspect immersif. L'aspect formel est très important dans le travail de l'artiste. Béatrice Bissara travaille sur le principe des formes connectées qui prennent leur source notamment dans la géométrie et qu'elle nomme "patrimoine commun de l'humanité". Elle revisite et crée d'autres formes en s'inspirant de cette matière première comme d'une ressource inépuisable.

 

D'autres types d'œuvres comme les Connected Dreamboxes qui présentent des dispositifs lumineux pulsatils, en écho aux "Dream Machines" du poète Brion Gysin, inventeur en 1962 de la machine à faire tourner la lumière, évoquent les battements du cœur, la respiration, l'afflux de sang. Ce sont, comme leur nom l'indique, des boîtes à rêves qui nous invitent à la connexion.

Les peintures sculptées qui invitent à la méditation tout en révélant la permanence du mouvement par le jeu de vibration de la lumière et de la couleur sont très importantes dans son travail tout comme ses livres-murmures et mystères.

 

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